- Parce que l’Afrique de l’Ouest et son voisinage immédiat ont connu une succession de guerres civiles depuis les indépendances : la guerre du Biafra au Nigeria de 1967 à 1970, la guerre civile en Guinée-Bissau de 1998 à 1999, deux guerres civiles au Libéria, en 1989-1996 et en 1999-2003, deux guerres civiles en Côte d’Ivoire en 2002-2004 et en 2010-2011, une guerre de plus de dix ans en Sierra Leone entre 1991 et 2002.
- Parce que plusieurs pays de la zone WATHI (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Nigeria, Cameroun) connaissent depuis 2012 une grave détérioration de la sécurité et une montée des violences résultant de crises politiques profondes, de rébellions armées, d’actes terroristes revendiqués par des groupes armés se réclamant du jihadisme, de tensions entre communautés sur fond d’absence ou d’incapacité des Etats, d’exactions commises par des forces de sécurité contre des populations civiles, menaçant la stabilité de l’ensemble de cette partie du continent africain
- Parce que les violences que connaissent les pays d’Afrique de l’Ouest sont d’une grande variété et que les conflits dans les différents pays font intervenir de multiples facteurs qui se chevauchent et se nourrissent souvent: identitaire, politique, séparatiste, idéologique, économique, comme le montrent les cas de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Mali, du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Sénégal (Casamance)…
- Parce que les attaques terroristes qui étaient rares en Afrique de l’Ouest pendant des décennies sont devenues l’une des formes de violence les plus meurtrières dans la région, comme le montrent les statistiques du Global Terrorism Index qui avait identifié Boko Haram comme le groupe terroriste le plus meurtrier au monde en 2014, devant l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, et comme l’attestent les données du programme de recherche de The Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED) ) qui fournit des statistiques précises sur les violences politiques
- Parce que le nombre de menaces sécuritaires s’accroît dans la région, à l’exemple du Burkina Faso, où 125 atteintes à la sécurité ont été enregistrées entre le 1er juillet et le 15 septembre 2018, soit près du double du nombre d’atteintes enregistré sur l’ensemble de l’année 2017 selon le rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
- Parce que de nouveaux facteurs d’insécurité se développent dans la région: entre le 1er janvier et le 23 novembre 2018, 82 actes de criminalité maritime et de piraterie ont été signalés dans le golfe de Guinée, notamment au large du Nigeria, du Bénin, du Togo et du Ghana. Les autres facteurs croissants d’insécurité sont le terrorisme, les trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains, la criminalité liée au pétrole.
- Parce que la zone WATHI a connu plus de 50 coups d’Etats ou tentatives de coups d’Etats en Mauritanie, en Guinée, au Mali, au Nigéria, au Libéria, en Gambie, au Ghana, au Tchad, en Sierra Leone, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso. La récurrence des coups d’États est un symptôme d’instabilité politique et de fragilité sécuritaire comme en Guinée-Bissau où cinq coups d’État militaires ont été perpétrés au cours de la dernière décennie, et où aucun président élu n’avait jusque-là achevé son mandat.
- Parce que des forces de maintien de l’ordre et des armées régulières ont été et continuent d’être responsables dans plusieurs pays de la région de violences graves sur des populations civiles, parfois meurtrières, lors des manifestations de l’opposition en Guinée, de manifestations estudiantines au Sénégal, de marches de protestation en Gambie, pendant des périodes électorales ou dans le contexte de lutte contre des groupes armés au Nigéria, au Cameroun, au Mali ou au Burkina Faso
- Parce qu’entre 2000 et 2013, 18 opérations de paix ont été menées par les organisations internationales et régionales dans la zone WATHI selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, sans réussir à stabiliser durablement la situation sécuritaire dans la région.
- Parce que les conflits violents ont un effet négatif sur la croissance économique, découragent les investissements étrangers et locaux et sont des facteurs de régression économique et sociale et de délitement de la cohésion nationale et de perte de confiance des citoyens dans les Etats. Les conflits armés coûtent environ 18 milliards de dollars par an à l’Afrique selon l’étude intitulée « Les milliards manquants de l’Afrique ».
- Parce que les conflits provoquent l’accroissement des migrations forcées en Afrique de l’Ouest. Plus de 230 660 Nigérians ont quitté le Nigeria en 2018 pour se réfugier au Cameroun, au Tchad et au Niger selon le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Dans le bassin du lac Tchad, on comptait plus de 2,4 millions de personnes déplacées en octobre 2018, contre 2,3 millions en octobre 2017. Ce sont autant de vies brisées ou fortement contrariées d’adultes, de jeunes et d’enfants de la région.
- Parce que les situations de guerres et d’insécurité sont invariablement le théâtre des violations les plus graves des droits des femmes. Elles sont victimes d’enlèvements, de détentions arbitraires, de restrictions de leur liberté de circulation, de diverses formes de châtiment corporel et de violences sexuelles par les forces de défense et de sécurité censées les protéger ou par des groupes armés irréguliers.
- Parce que les perspectives de paix, de sécurité et de stabilité dans la région sont intimement liées à toutes les autres questions cruciales pour l’avenir de chacun des pays et de l’ensemble de la région: la diversification des économies, l’éducation et l’emploi des jeunes dans le contexte de forte croissance démographique, la qualité de la gouvernance politique, la décentralisation, la lutte contre les inégalités régionales, la réforme des systèmes de sécurité…
Pourquoi ce thème ?
Quels sont les principaux sujets à explorer ?
- Quels sont les principaux facteurs de conflits et de violence en Afrique de l’Ouest?
- Quels sont les mécanismes de gestion des conflits au niveau national et au niveau régional ? Sont-ils efficaces ? Faut-il les améliorer ?
- Comment accroître le rôle de la société civile pour le rétablissement, la consolidation et la pérennisation de la paix dans la région ?
- Quel est le rôle des médias dans la promotion de la paix dans les pays de la région?
- Quel est l’état des mécanismes de justice transitionnelle ? Quel doit être leur avenir ?
- Comment lutter contre l’impunité, garantir la justice et des institutions étatiques fortes face aux menaces à la paix ?
- Comment lutter contre les causes économiques, démographiques, climatiques, politiques, sociales et historiques des conflits en Afrique de l’Ouest ?
- Comment prévenir les violences ethniques, intercommunautaires, religieuses en Afrique de l’Ouest?
- Que faut-il faire pour garantir des climats propices à la tenue d’élections pacifiques en Afrique de l’Ouest ?
- Quelles sont les meilleures idées pour défaire la marginalisation continuelle des femmes dans les processus de paix et politiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel ?
- Quel doit être le rôle des armées nationales dans les processus de paix de leurs pays ?
- Quel est le niveau d’implication des organisations régionales dans le processus de paix dans les pays en situation de crise en Afrique de l’Ouest?
- La multiplicité des acteurs impliqués dans la défense de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest est-elle un avantage ou un frein à l’atteinte de leur objectif ?
- Que faut-il réformer pour assurer une bonne gouvernance du secteur de la sécurité des pays de la région ?
- Quelles stratégies contre la cybercriminalité, la piraterie au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest et les menaces sécuritaires transfrontalières ?
- Où trouver les ressources financières pour conduire les opérations de paix dans la région ? Comment gérer ces ressources ?
- Quels sont les mécanismes les plus adaptés en matière de maintien et consolidation de la paix pour les pays de la région ?
Comment participer au débat ?
- Les contributions des experts des questions débattues sont bienvenues mais les observations, témoignages, points de vue et propositions de tous les citoyens le sont tout autant.
- Nous souhaitons recevoir en particulier des articles qui font référence à un ou des pays précis, s’appuient sur des exemples et qui font émerger des propositions de réforme.
- Vous êtes également invités à envoyer une courte interview audio/vidéo, ainsi qu’un récit oral de vos expériences sur ce sujet et de vos suggestions sur de possibles réformes.
- Vous pouvez demander à ce que votre identité ne soit pas publiée même si elle doit être connue de WATHI ; dans ce cas choisissez un pseudonyme et envoyez une biographie qui donne une idée de votre domaine d’expertise ou de votre activité professionnelle.
- Vous pouvez soumettre des articles courts (500 à 1000 mots) ou plus longs (1500 à 2000 mots). La taille maximale des contributions est de 2000 mots. Les articles courts ont cependant plus de chances d’être sélectionnés et publiés par le WATHI. Tous les articles doivent être accessibles au grand public, structurés et soignés.
- Nous vous invitons à accompagner la soumission de votre article d’une biographie de 50 mots maximum et, de préférence, d’une de vos photos de très bonne qualité.
- Envoyez vos articles à partir d’ ici ou à l’adresse: infowathi@wathi.org
- Le Débat se passe aussi sur les comptes Facebook et Twitter de WATHI :
Why this theme?
- Because since the era of independence, West Africa and its immediate neighbours have experienced a succession of civil wars. Some of which include: the Biafra war in Nigeria (1967-1970), the civil war in Guinea-Bissau (1998 -1999), two civil wars in Liberia, (1989-1996) and (1999-2003), two civil wars in Côte d’Ivoire in (2002-2004) and (2010-2011), in Sierra Leone, a war that lasted over ten years (1991-2002).
- Because since 2012, several countries in the WATHI zone (Mali, Niger, Burkina Faso, Chad, Nigeria, Cameroon) have experienced grave deteriorations in security conditions and an increase in violence resulting from deep political crises, armed rebellions, jihadist terrorist acts, ethnic tensions, violations perpetrated by security forces against civilian populations. All these undoubtedly threaten the stability of the entire African continent
- Because the forms of conflict and violence experienced by West African countries are very diverse and the said conflicts often involve multiple overlapping factors that feed off each other: identity, politics, separatism, ideology, economics, as evidenced by the cases of Côte d’Ivoire, Togo, Mali, Nigeria, Chad, Cameroon, Senegal (Casamance)
- Because terrorist attacks, which were a rarity in West Africa for decades, have now become one of the deadliest forms of violence in the region, as shown by the statistics of the Global Terrorism Index, which identified Boko Haram as the deadliest terrorist group in the world in 2014, ahead of the Islamic State in Iraq and Syria, and as evidenced by data from the the Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED) research programme, which provides accurate statistics on political violence.
- Because the number of threats to peace and security keep increasing in the region as evidenced by the situation in Burkina Faso, where 125 security breaches were recorded between 1 July and 15 September 2018, almost double the number recorded throughout 2017 according to the Secretary-General’s report on the activities of the United Nations Office for West Africa and the Sahel.
- Because new forms of insecurity are developing in the region: between 1 January and 23 November 2018, 82 acts of maritime crime and piracy were reported in the Gulf of Guinea, particularly off Nigeria, Benin, Togo and Ghana. Other growing factors of insecurity are terrorism, drugs, humans and arms trafficking, and oil-related crimes.
- Because countries in the WATHI zone have experienced more than 50 successful or attempted coups d’état. Examples of such countries include: Mauritania, Guinea, Mali, Nigeria, Liberia, Gambia, Ghana, Chad, Sierra Leone, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso. The recurrence of coups d’état is a symptom of political instability and fragility of security, as in Guinea-Bissau, where five military coups d’état have been carried out over the past decade, and no elected president has completed his term of office so far.
- Because in several countries in the region, law enforcement forces and regular armies have been and continue to be liable for serious violence against civilian populations. This violence against civilians is sometimes fatal, during opposition protests, student protests, and demonstrations during electoral periods or in the context of the fight against armed groups in Nigeria, Cameroon, Mali or Burkina Faso
- Because according to the Centre for African Strategic Studies, 18 unsuccessful peace operations have been conducted by international and regional organizations in the WATHI zone between 2000 and 2013. These peace operations have so far failed in their attempt to sustainably stabilize security in the region.
- Because armed conflicts negatively impact on economic growth, discourage foreign and local investment and cause social decline, disintegration of national cohesion and loss of public confidence in the states. Armed conflicts cost Africa about $18 billion a year according to the study entitled “Africa’s missing billions”.
- Because armed conflicts cause an increase in forced migration in West Africa: more than 230,660 Nigerians left Nigeria in 2018 to seek refuge in Cameroon, Chad and Niger, according to the United Nations Office for West Africa and the Sahel. In the Lake Chad basin, there were more than 2.4 million displaced people as of October 2018, compared to 2.3 million in October 2017. These statistics are in reality, broken and highly frustrated adults, youth and children in the region.
- Because women’s rights are severely violated in times of war and insecurity: they are victims of abductions, arbitrary detentions, restriction of movements, corporal punishments and sexual violence. Most of these violations are attributed to irregular armed groups; however, defence and security forces supposed to protect them sometimes perpetrate these violations.
- Because the prospects of peace, security and stability in the region are closely linked to all the other issues crucial to the future of each country and the region as a whole: economic diversification, education and youth employment in the context of high population growth, the quality of political governance, decentralization, the fight against regional inequalities, security systems’ reform…
What are the main topics to be explored?
- What are the main causative factors of conflict and violence in West Africa?
- What are the conflict management mechanisms at national and regional levels? Are they effective? Do they need to be improved?
- How can civil society organizations participate more meaningfully in restoring, consolidating and sustaining peace in the region?
- What is the role of the media in promoting peace in the countries of the region?
- What is the status of transitional justice mechanisms? What future projections should be made concerning them?
- How can we fight impunity, ensure justice and strengthen public institutions even in the face of threats to peace?
- How can we address the climatic, demographic, economic, historical, political and social causes of conflicts in West Africa?
- How to prevent ethnic, inter-community and religious violence in West Africa?
- What needs to be done to ensure an environment conducive to peaceful elections in West Africa?
- What actionable recommendations can be implemented to end the continued marginalization of women participation in peace and political processes in West Africa and the Sahel?
- What should be the role of national armies in the peace processes of their respective countries?
- What is involvement level of regional organizations in the peace-building process of crisis-ridden countries in West Africa?
- Is the multiplicity of actors involved in the defence of peace and security in West Africa an advantage or an obstacle to achieving their objective?
- What needs to be reformed to ensure effective administration of the security sector in the countries of the region?
- What strategies can be implemented against cybercrime, off-coast piracy and cross-border security threats?
- Where can we find the financial resources to conduct peace operations in the region? How can these resources be effectively managed?
- What are the most appropriate peacekeeping and peace-building mechanisms for the countries of the region?
How to participate in the debate?
- Contributions by experts in the issues discussed are welcome. So are observations, accounts, opinions, and recommendations from all citizens.
- We particularly welcome articles that refer to one or more specific countries, are based on concrete examples and include recommendations for action and reform.
- You can submit short articles (500-1000 words) or longer ones (1500-2000 words). Although the maximum length of a contribution is 2000 words, short articles are more likely to be selected and published by WATHI. All articles must be accessible to the general public, well written and structured.
- Without having to write a structured article, you can send your comments, observations, and recommendations to infowathi@wathi.org. The most relevant contributions will be published on the website.
- You can also submit a short audio or video recording to share your experiences and concrete reform proposals.
- We invite you to send your article with a 50-word biography and preferably a good picture of yourself.
Contributions
Wathinotes
Ressources vidéos
Autres ressources
Pour aller plus loin
Liens utiles
Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED)
ACLED is the highest quality, most widely used, realtime data and analysis source on political violence and protest in the developing world. Practitioners, researchers and governments depend on ACLED for the latest reliable information on current conflict and disorder patterns.
The Institute for Peace and Security Studies (IPSS)
The Institute for Peace and Security Studies (IPSS) established in 2007 at the Addis Ababa University is the premiere institute for education, research, and policy dialogues on peace and security in Africa.
Peace and Security Council (PSC)
The Peace and Security Council (PSC) is the standing organ of the Africa Union for the prevention, management and resolution of conflicts. It is a key element of the African Peace and Security Architecture (APSA), which is the umbrella term for the main AU mechanisms for promoting peace, security and stability in Africa
The West Africa Peace and Security Network (WAPSN)
The West Africa Peace and Security Network (WAPSN) is a trans-continental initiative to foster dialogue and support the coproduction of policy-relevant research on security issues in West Africa. The WAPSN seeks to support West African efforts to deal with these challenges.
The Africa Programme at Chatham House develops independent policy-focused research on issues affecting individual states of Africa, the African continent as a whole and relations in the international system.
The Africa Center is a U.S. Department of Defense institution established and funded by Congress for the study of security issues relating to Africa and serving as a forum for bilateral and multilateral research, communication, training, and exchange of ideas involving military and civilian participants.
The West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) is a leading Regional Peacebuilding organization founded in 1998 in response to civil wars that plagued West Africa in the 1990s. WANEP places special focus on collaborative approaches to conflict prevention, and peacebuilding, working with diverse actors from civil society, governments, intergovernmental bodies, women groups and other partners in a bid to establish a platform for dialogue, experience sharing and learning, thereby complementing efforts at ensuring sustainable peace and development in West Africa and beyond.
Base de données « Genre, Femmes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest»
L’objectif de la base de données est d’améliorer l’efficacité d’information et de partage de connaissances sur « Genre, femmes, Paix et Sécurité » à travers la mise en place d’une plateforme recensant l’ensemble des institutions intervenant dans ces domaines, les résultats des études, les documents et autres informations ou supports d’informations sur le genre, les femmes, la paix et la sécurité, dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et accessibles à tous.
Institut d’études de sécurité (ISS)
L’ISS est une organisation africaine à but non-lucratif. Ses bureaux sont situés en Afrique du Sud, au Kenya, en Éthiopie et au Sénégal. Ses domaines de compétence sont la criminalité transnationale, la migration, la sécurité maritime et le développement, le maintien et la consolidation de la paix, la prévention de la criminalité et la justice pénale, l’analyse des conflits et la gouvernance.
International Crisis Group (ICG)
The International Crisis Group is an independent organisation working to prevent wars and shape policies that will build a more peaceful world.
Crisis Group sounds the alarm to prevent deadly conflict including in West Africa and the Sahel. They engage directly with a range of conflict actors to seek and share information, and to encourage intelligent action for peace.
Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD)
Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée basée en Suisse. Sa mission est d’aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation.
Goree institute est une organisation panafricaine de la société civile, qui a pour mission de contribuer à la mise en place de sociétés paisibles, justes et autosuffisantes en Afrique, de renforcer le dialogue politique pour la résolution pacifique des conflits, de contribuer à la consolidation des processus démocratiques et des institutions, et d’encourager la créativité artistique, sociale et économique.
Timbuktu Institute se veut un cadre de production de connaissances endogènes, d’échanges et de diffusion autour de la contribution africaine à la pensée et à la civilisation islamique et aux valeurs universelles. Ses domaines d’intervention sont la réforme du secteur de sécurité; le terrorisme et les radicalismes religieux ; la géopolitique du monde islamique ; les relations internationales; l’analyse politique et stratégique ; l’analyse des politiques publiques dans un contexte post-conflit; la gestion du changement et la restauration de l’autorité de l’Etat; la formation en consolidation et maintien de la paix ; l’analyse, résolution de conflits et consolidation de la paix.
This research project monitors lethal violence, conflicts, and human security in Nigeria. It began in July 2006 and is based on the campus of the University of Ibadan with the support of the French Institute for Research in Africa (IFRA-Nigeria) since July 2013.