Auteur: Division de l’information, de la documentation et des recherches
Site de publication : Office français de protection des réfugiés et apatrides
Type de publication : document d’information pays
Date de publication : 2023
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Enseignement préscolaire
L’enseignement préscolaire, qui précède le cycle primaire, n’est pas obligatoire en Guinée. L’enseignement préscolaire vise à « préparer les enfants à l’enseignement primaire tout en favorisant leur épanouissement. Il concerne les enfants de 3 à 5 ans pour un encadrement qui dure trois ans. Il est pratiqué dans les écoles maternelles et les centres d’encadrement communautaire ». On peut trouver également d’autres appellations selon les formules proposées. Le taux de préscolarisation des enfants âgés de 3 à 5 ans reste très faible en Guinée, même s’il est en constante augmentation. Il s’élève à 21,7 % en 2016 contre 10,4 % en 2007. Ces données peuvent être sous-évaluées car elles ne prennent pas en compte les enfants scolarisés dans les écoles coraniques. L’offre préscolaire recoupe une variété importante de formules : communautaires, publiques ou privées (laïques, franco-arabes, catholiques et protestantes). Ces formules « se distinguent certes par leur statut, mais aussi par une grande variété dans leurs ressources, leurs modalités de fonctionnement, ainsi que dans la nature, le contenu et la qualité des activités qu’elles mettent en œuvre, et par voie de conséquence, dans leur préparation effective des enfants au primaire ».
Les écoles communautaires
Les écoles communautaires sont des initiatives des communautés, qui visent à dispenser l’école à des enfants souvent défavorisés et écartés du système scolaire formel. Aussi appelées écoles « spontanées », « parallèles » ou « clandestines », « de base » ou « de parents », elles recouvrent souvent des réalités différentes. Les enseignants communautaires sont rémunérés par les communautés ou les parents d’élèves.
En Guinée, leur développement est récent et principalement concentré en milieu rural. Elles « sont construites, équipées et entretenues par les communautés et implantées dans des endroits relativement éloignés des écoles dites formelles. Des personnes recrutées localement s’occupent de l’enseignement et de l’éducation des enfants ». Elles peuvent représenter une part important des effectifs des élèves et enseignants dans certaines régions. Les enseignants qui dispensent les cours ne sont pas nécessairement passés par des écoles de formation.
Actuellement, la part des enfants scolarisés dans les écoles communautaires reste faible. D’après les statistiques officielles, en 2016 13 % des enfants au niveau préscolaire étaient scolarisés dans des écoles communautaires, et seulement 3 % des élèves de primaire.
Enseignement primaire et secondaire
Primaire
L’enseignement primaire et secondaire relève du ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA).
L’école primaire est obligatoire en Guinée. Pourtant, « environ 1,6 million d’enfants et jeunes guinéens entre 5 et 16 ans (soit 44 % de cette tranche d’âge) sont en dehors du système éducatif » et « jusqu’à 40 % des Guinéens âgés de 5 à 24 ans n’ont jamais été scolarisés ».
L’entrée à l’école primaire se fait généralement à l’âge de 7 ans.
L’école primaire dure six ans et s’étend sur 6 niveaux, de la 1ère année à la 6ème année. La 6ème année, qui correspond à la dernière année de l’enseignement primaire, est sanctionnée par le Certificat d’études élémentaires (CEE). Sa réussite permet l’entrée en 7ème année.
Dans l’ensemble, le taux d’achèvement du primaire et de réussite au CEE reste faible.
En 2023, le taux de réussite au CEE s’élève à 44 % pour moins de 350 000 inscrits. L’examen se compose de différentes épreuves basées sur les enseignements du programme scolaire, telles que dictée, rédaction, sciences d’observation et de l’éducation, éducation civique et morale, histoire, géographie ou encore calcul.
Les établissements primaires publics ou communautaires représentent la majorité de l’offre scolaire. La moitié des établissements sont concentrés dans les trois régions de N’Zérékoré, Kankan et Kindia. À l’inverse, il existe très peu d’écoles primaires publiques à Conakry.
Secondaire
Premier cycle : collège
Comme dans le primaire, l’âge d’accès au premier cycle du secondaire a été reculé en 2015 pour encourager la scolarisation après la crise Ebola. Cependant, cette mesure n’était pas appliquée en 2019.
Le BEPC se déroule à la fin de chaque année scolaire, comme le CEE et le baccalauréat unique (BU). En 2023, le taux d’admission au BEPC était de 34,05 % sur 169 485 candidats.
Le nombre d’élèves scolarisés au premier cycle du secondaire progresse, avec une augmentation de 32 % entre 2002 et 2016. L’enseignement privé se développe également, mais l’enseignement public reste majoritaire.
Second cycle : lycée
Le BU se décline en séries : Sciences expérimentales (SE), Sciences mathématiques (SM) et Sciences sociales (SS). Le taux de réussite au BU était de 27,46 % pour 104 083 inscrits.
Le nombre d’élèves scolarisés au second cycle a doublé entre 2006 et 2016. La progression est plus rapide dans le secteur privé, où le nombre d’élèves a été multiplié par cinq. Le privé représentait 51 % des effectifs en 2016 contre 18 % en 2006.
Autres enseignements
Enseignement technique et professionnel
L’enseignement technique et professionnel relève du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (METFPE).
Le post-primaire accueille les élèves déscolarisés de l’enseignement primaire et du premier cycle secondaire pour une durée de 9 à 18 mois, sanctionnée par le Certificat de qualification professionnelle (CQP).
L’ETFP de type A vise les titulaires du BEPC et constitue une alternative au lycée général. Il dure deux ou trois ans et est sanctionné par le Brevet d’études professionnelles (BEP) ou le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).
L’ETFP de type B concerne les titulaires du baccalauréat et ceux ayant achevé le type A. Cette formation dure deux ou trois ans et se termine par le Brevet de technicien supérieur (BTS).
L’alphabétisation concerne les adultes de 15 ans ou plus et dure un an. L’éducation non formelle (ENF) s’adresse aux enfants de 9 à 15 ans n’ayant jamais été scolarisés, sur trois ans, avec possibilité de passer le CEE pour réintégrer l’enseignement général. L’EFTP reste peu développé et se concentre sur le secteur tertiaire. Les établissements publics et privés sont inégalement répartis, principalement dans les régions de Conakry et de Kindia. Les filières comprennent l’agriculture, le commerce, la réparation automobile, l’hébergement et la restauration, ou la construction. Les inscriptions se font via la plateforme Parcours Pro Guinée, coûtant 20 000 GNF en 2023. Des concours d’entrée et examens de sortie ont lieu chaque année.
Éducation coranique et enseignement islamique
Il existe peu d’informations disponibles sur l’éducation coranique et l’enseignement islamique en Afrique de l’Ouest. L’essentiel des informations collectées proviennent d’un rapport conjoint de l’UNICEF et d’un cabinet de consultance publié en 2018.
L’éducation coranique et islamique est généralement assurée par trois types d’institutions : l’école coranique, la médersa et l’université
L’école coranique est une institution traditionnelle non-formelle, reposant principalement sur la mémorisation du Coran et des valeurs traditionnelles. En Afrique de l’Ouest, son apparition remonte au VIIème siècle. L’école coranique dépend du maître qui l’enseigne. L’éducation coranique peut se dérouler au domicile de la famille, du maître, dans une mosquée ou être itinérante. Ce maître coranique est appelé « karamoko » en Guinée. Les élèves se réunissent autour du maître et doivent être capables de répéter le Coran en arabe. En Guinée, les écoles coraniques sont nombreuses, mais elles ne sont ni reconnues, ni recensées, ni soutenues par l’État. Certaines écoles coraniques proposent une formule plus moderne, avec des cours d’alphabétisation ou de calcul, qui peuvent bénéficier d’un soutien de l’État.
La médersa est une structure éducative formelle, qui combine apprentissage de la langue arabe, des sciences islamiques et des matières séculières comme l’histoire ou les mathématiques.
Trois catégories de médersas : privées non reconnues, privées reconnues et publiques. Les médersas publiques dépendent du système éducatif public tout en dispensant un enseignement religieux. Reconnues par l’État, les médersas privées suivent le curriculum national et peuvent bénéficier d’un appui de l’État. Les médersas privées non reconnues n’ont pas un curriculum harmonisé mais le contenu peut s’en rapprocher. Les médersas reconnues dispensent leurs enseignements en français et en arabe, avec une prédominance pour le français. Elles sont aussi appelées écoles franco-arabes. Dans les médersas privées, l’enseignement est bilingue mais l’accent est mis sur l’arabe.
Le baccalauréat franco-arabe, reconnu par les autorités, se déroule en même temps que les examens nationaux et assure une passerelle vers l’enseignement supérieur général ou islamique.
Depuis les années 2000, les grandes universités publiques de Conakry, Kankan et Labé disposent de départements dédiés à l’enseignement de la langue et de la civilisation arabe. Il existe aussi des établissements supérieurs islamiques privés comme l’université Al Eamar, créée en 2006, qui délivre plusieurs diplômes supérieurs reconnus par l’État.
Pour autant, l’enseignement franco-arabe est aujourd’hui considéré en perte de vitesse et souffre de difficultés structurelles. L’Union des écoles franco-arabes de Guinée estime que l’enseignement franco-arabe a été laissé à l’abandon par l’État, en particulier depuis 2011. L’organisation pointe l’absence de programme de valorisation de la langue arabe, le manque de subventions, la suspension des bourses pour les étudiants et la faible insertion des élites arabophones dans la fonction publique.
D’après l’Union des écoles franco-arabes de Guinée, l’enseignement franco-arabe représentait en 2016 18 % des établissements scolaires de Guinée. Depuis 2021, les autorités de transition ont rétabli les bourses pour les élèves de cette filière.
Enseignement supérieur
L’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, fondée en 1960, reste aujourd’hui la plus grande université du pays avec plus de 18 000 étudiants inscrits en 2018-2019. L’université Julius Nyerere de Kankan, deuxième université en effectif, compte plus de 9 700 étudiants pour la même année.
Depuis 1972, l’accès à l’université était conditionné à l’obtention du baccalauréat et à la réussite du concours d’entrée. À partir des années 2000, le nombre d’étudiants augmente fortement car le concours d’entrée est supprimé et l’État prend en charge les frais de scolarité dans les universités privées pour compenser la faible capacité des universités publiques.
Depuis 2008, la Guinée a réformé son système universitaire pour s’aligner sur le modèle international LMD (Licence Master Doctorat).
Depuis 2015, l’orientation des bacheliers vers l’enseignement supérieur se fait via la plateforme GUPOL.
Le nombre d’étudiants dans le secteur privé a fortement augmenté depuis 2007 : environ un étudiant sur deux fréquente un établissement privé contre 5 % en 2007.
Pour l’année universitaire 2018-2019, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) recense au moins 17 institutions publiques et 36 institutions privées, surtout concentrées à Conakry.
Coûts de l’éducation
Enseignement préscolaire
Pour un cursus préscolaire de trois ans, les frais annuels à la charge des parents s’établissent en moyenne à un peu plus de 430 000 GNF par élève, selon les établissements, ils varient de 27 000 GNF à 1,8 million. Ces structures disposent de peu de ressources provenant des autorités ou d’autres organismes pour financer leur fonctionnement.
En plus des frais de scolarité, les frais annexes (cantine, uniforme, fournitures) constituent souvent des dépenses importantes pour les parents.
Enseignement primaire et secondaire
En principe, l’école primaire est gratuite et obligatoire en Guinée. Cependant, certains frais restent à la charge des parents, notamment pour les associations de parents, les fournitures et l’uniforme, ainsi que le salaire des enseignants dans les écoles communautaires.
Les frais de scolarité dans les établissements privés représentent un coût important pour les parents. Les fournitures scolaires coûtent environ 400 000 GNF pour l’élémentaire, 500 000 GNF au collège et jusqu’à 1 000 000 GNF pour le lycée. Le prix des tenues scolaires est entre 80 000 et 200 000 GNF et le cartable entre 80 000 et 250 000 GNF. Les parents peuvent recourir à des crédits bancaires pour couvrir ces dépenses.
En 2018, les frais de scolarité ont augmenté de 50 000 GNF à 300 000 GNF dans le préscolaire, l’élémentaire et le secondaire.
En 2022, le ministre de l’Education nationale a annoncé le plafonnement des frais d’inscription et de réinscription dans les écoles privées à 150 000 GNF et 100 000 GNF, afin de soulager les parents. Toutefois, ce plafonnement n’est pas toujours appliqué dans certains établissements, où les frais de scolarité peuvent atteindre 2 000 000 à 5 000 000 GNF.
Enseignement primaire et secondaire
En principe, l’école primaire est gratuite et obligatoire en Guinée. « Même si l’école publique est censée être gratuite en Guinée, certains frais additionnels restent à la charge des parents, notamment les cotisations pour l’association des parents d’élèves, les fournitures scolaires et l’uniforme dans les écoles publiques, sans oublier la prise en charge du salaire des enseignants dans les écoles communautaires, voire dans certaines écoles publiques ».
D’après le média Eco Finance Guinée, qui réalise un état des lieux des dépenses scolaires pour l’année 2020-2021, « chaque enfant se présente en classe avec les fournitures scolaires dont il dispose » dans les établissements publics, tandis que dans les établissements privés les élèves reçoivent une liste de fournitures scolaires que les parents doivent se procurer. « Le coût des fournitures scolaires est environ 400 000 GNF pour un enfant inscrit dans une école élémentaire, 500 000 GNF au secondaire (collège), et peut aller jusqu’à 1 000 000 GNF pour le lycée. Le prix des tenues scolaires est entre 80 000 et 200 000 GNF et le cartable (sac à dos) est de 80 000 à 250 000 GNF ». Cette somme ne tient pas compte des frais de scolarité, d’inscription ou de réinscription.
En 2018, un reportage du site d’actualités Guineematin.com constate une «augmentation des frais de scolarité allant de 50 000 GNF à 300 000 GNF pour l’année» qui concerne « aussi bien le préscolaire (maternelle) que l’élémentaire et le secondaire ».
En 2022, le ministre de l’Education nationale, Guillaume Hawing, annonce le plafonnement des frais d’inscription et de réinscription dans les écoles privées pour l’ensemble du territoire à 150 000 GNF pour l’inscription et 100 000 GNF pour la réinscription. L’objectif est de soulager les parents d’élèves de l’enseignement privé.
Le média Eco Finance Guinée assure pourtant que « le plafonnement des frais d’inscription et de réinscription instauré par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation n’est pas appliqué dans certains établissements. Il serait de 250 000 GNF à 500 000 GNF auquel il faut ajouter les frais de scolarités qui sont en moyenne de 2 000 000 à 5 000 000 GNF ».
Enseignement technique et professionnel
Depuis 2022, les élèves de l’enseignement technique et professionnel public bénéficient tout comme les élèves de l’enseignement supérieur de bourses d’études et d’entretien. Ces bourses visent à couvrir les frais de transport, restauration, hébergement ainsi que les fournitures. Elles sont octroyées et renouvelées selon certaines conditions. Leur montant varie en fonction des filières et des types d’écoles.
Enseignement universitaire
Si l’on distingue généralement les établissements supérieurs publics et les établissements supérieurs privés, dans les faits la distinction reste assez trouble. De plus, les formations de master et doctorat sont généralement payantes et onéreuses. En attirant les étudiants les plus fortunés, ces formations constituent une source de revenus pour les universités publiques de Conakry.
A l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry le coût global des formations varie pour un candidat national entre 7 et 17 millions GNF. Il faut par exemple compter 10,25 millions GNF pour un diplôme d’études spécialisées en médecine ou chirurgie, 7,7 millions GNF pour un diplôme d’université et interuniversitaire, 12,8 millions GNF pour une formation en master et 16,5 millions GNF pour une formation de doctorat. Pour une formation de master à l’Université Julius Nyerere de Kankan, les frais de scolarité s’élèvent en 2022 à 16 millions de GNF, les frais de soutenance à 7 millions GNF et à 300 000 GNF pour les frais d’inscription ou de réinscription.
En 2022, Bah Oury, opposant historique à l’ancien président Alpha Condé et président du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), souligne que « l’inscription en classe de master dans les universités publiques de la Guinée coûte en moyenne 15 millions GNF par an. Les étudiants qui peuvent s’acquitter de ce montant ne sont pas nombreux, obligeant ainsi ceux qui sont d’origine modeste à abréger leurs études ».
Au montant de la formation doivent être ajoutés tous les autres frais tels que le coût du transport, du logement, de la restauration, des achats de livres nécessaires. En 2020, la hausse mondiale du prix du carburant dans le contexte de la pandémie de Covid-19 a impacté directement le budget des étudiants. Les étudiants ont fait grève pour protester contre la hausse des frais universitaires. Les autorités ont accédé à leurs revendications et rendu gratuits les frais d’inscription et de réinscription dans les établissements supérieurs publics pour l’année universitaire 2020-2021.
Les étudiants peuvent également bénéficier de bourses d’étude. La bourse d’études, qui est destinée à payer les frais de scolarité, se distingue de la bourse d’entretien, aussi surnommée pécule, qui vise à soutenir les étudiants dans leurs dépenses quotidiennes.
Depuis 2022, le montant des bourses existantes a également été revalorisé par les autorités de transition. Une bourse d’excellence qui s’adresse aux meilleurs bacheliers et étudiants du pays a également été créée pour les étudiants des établissements supérieurs publics.
Corruption et violences en milieu scolaire
Le système éducatif et universitaire est particulièrement affecté par la corruption. Les risques concernent la gestion des enseignants, des manuels et des examens.
Des pratiques comme l’achat de diplômes en échange de faveurs, notamment sexuelles, ont été signalées à l’université. Malgré cela, de nombreuses mesures ont été prises au cours de la dernière décennie pour améliorer la transparence et réduire la corruption.
Les châtiments corporels restent très pratiqués et tolérés en milieu scolaire, malgré leur interdiction. En 2019, le Comité des droits de l’enfant recommandait à la Guinée d’interdire tous les châtiments corporels et de promouvoir l’éducation non-violente.
Les enfants sont exposés au travail ou à la mendicité forcée, notamment dans certaines écoles coraniques. Cette pratique est parfois utilisée pour compenser les frais de scolarité lorsque les parents ne peuvent pas payer.
La pratique du confiage, répandue en Guinée, peut exposer les enfants à des violences et à l’exploitation. Le confiage consiste à confier un enfant à une tierce personne qui subvient à ses besoins en échange de travaux domestiques ou éducatifs.
Le harcèlement et les violences sexuelles affectent les enfants en milieu scolaire. En 2019, le Comité des droits de l’enfant a signalé que les filles courent un risque élevé de harcèlement et de violences sexuelles. Les auteurs présumés sont souvent des hommes majeurs de la famille ou de l’entourage proche de la victime.
