
Identité nationale
Une éducation décolonisée et patriotique
- Repenser les programmes scolaires pour qu’ils reflètent l’histoire, les valeurs et les aspirations camerounaises.
- Redéfinir le calendrier scolaire pour l’adapter à la réalité environnementale du Cameroun
- Mettre en œuvre de nouveaux régimes d’enseignement : Éducation et protection de la petite enfance (0 à 3 ans) ; réforme du niveau post primaire non secondaire ; enseignement post secondaire non supérieur
- Décentraliser la gestion de l’éducation et améliorer la collaboration (création des centres des services scolaires)
- Créer un fonds pour la recherche et la collaboration entre les laboratoires
- Créer 4 universités techniques et professionnelles
- Financement de l’éducation : taxation des produits manufacturés et agroalimentaires, taxation à l’unité de vente des ressources naturelles.
Culture et patrimoine
- Soutien aux artistes, industries culturelles, patrimoine et expressions locales comme levier d’émancipation.
- Création et mise en œuvre de la carte professionnelle artistique
- Création d’un fonds national pour promouvoir notre industrie à travers les projets musicaux, cinématographiques en vue de valoriser et mettre en lumière les jeunes talents dans les quartiers ou les zones rurales.
- Mise en place des initiatives de revalorisation de nos danses traditionnelles adaptées ou pas à la modernisation, nos traditions orales, la musique moderne par nos langues locales.
- Création d’un lycée artistique et culturel dans chaque département administratif (chaque lycée portera le nom d’une icône de l’art ou de la culture camerounaise).
Sport et jeunesse
- Développer au sein des collectivités territoriales décentralisées (CTD) des clubs de sport dont la gestion et fonctionnement seront définis en fonction des réalités conjoncturelles.
- Structurer le sport de compétition en commençant par la détection des talents. Celle-ci s’opère lors de la pratique de sport dans les établissements scolaires et universitaires. Le principe de base sera de détecter les talents entre le primaire et le premier cycle du secondaire c’est-à-dire le collège.
- Pour assurer un meilleur encadrement et suivi de ces talents détectés, des lycées de sport seront créés dans chaque département du Cameroun. Ces lycées porteront les noms des icônes du sport camerounais. Ceux qui ont porté le nom Cameroun au panthéon africain et surtout mondial dans leur discipline respective. Il y aura par exemple les lycées Roger Mila, Samuel Eto’o, Mboma, Njitap, Françoise Mbango, Sara Etongue, Aboudi Onguené, etc. Cette attribution de nom porte aussi une logique de parrainage.
- Des universités d e sports seront créées pour accueillir et continuer l’encadrement et le suivi des jeunes bacheliers. Le même esprit retrouvé au lycée sera aussi développé au sein de ces universités.
- Pour assurer la transition entre l’école et le milieu professionnel des sportifs une agence nationale sera créée avec une représentation au niveau de chaque région. Un ordre national des managers sportifs par discipline sportive (ou par fédération) sera créé pour servir d’agent sportif. L’organisation et le fonctionnement de ces institutions sera discuté avec les professionnels du milieu de sport avant leur mise en place.
- La politique des infrastructures sportives prend en compte le niveau des CTD, des lycées et universités sportifs, les autres institutions scolaires et académiques et le niveau national.
- Développement des éléments qui facilitent la pratique du sport, de la tenue des compétitions sportives et l’économie du sport. Les communes et les régions relativement à leur environnement vont construire des complexes sportifs, des stades et autres infrastructures pour faciliter la politique sportive du PURS.
- 500 000 emplois directs et indirects seront générés par la politique du sport. Ceux-ci se comptent à travers les sportifs issus du processus de préparation à la compétition tel que présenté ci-hauts (étant donné qu’un sportif en activité ou pas génère une moyenne minimale de vingt emplois), de l’agence de sport (agents sportifs), les infrastructures (construction et management de ceux-ci), le personnel de sport au sein des organisations publiques et privées), les personnels des lycées et universités sportives, l’activités générées par les compétitions organisées par le Cameroun, les clubs sportifs (compétition et pratique du sport), etc.
Unité
Rassembler notre diversité : cohésion nationale et justice sociale
- Réconcilier les mémoires : reconnaître les blessures du passé (colonisation, guerre civile, marginalisation) et engager un dialogue national sincère.
- Renforcer la justice sociale : garantir une répartition équitable des ressources et des opportunités entre toutes les régions.
- Encourager la participation citoyenne : donner à chaque camerounais, quelle que soit son origine, une voix dans la constitution de la nation.
- Pas d’anglophone et pas de francophone : camerounais tout court.
- Solidarité entre citoyens.
- État providence garantissant l’accès à l’éducation, à la santé, au logement et à l’eau.
- Décentralisation équitable et justice sociale
- Redécoupage administratif: partir de 10 régions à 05; de 58 départements à 30
- État décentralisé.
- Créer une fonction publique territoriale (100 000 nouveaux emplois directs dans les CTD).
- 15 ministères.
Habitat et logement : un toit sur chaque tête
- Refonte foncière avec remise des terres aux communautés et non à l’État. Plus de vente des terres au Cameroun mais des locations par les communautés.
- Ramener le prix du sac de ciment à 2000 pour permettre aux Camerounais de construire un logement à 3 000 000. Ceci grâce à la reprise du gisement du clinker de Figuil et l’industrialisation des carrières de pouzzolane.
- Construire 100 000 logements sur le mandat.
- Provoquer l’exode urbain pour limiter le grand nombre de déplacés du village vers la ville, en dotant les villages de programmes d’insertion à la vie économique afin de créer des emplois dans ces zones rurales et offrir de meilleures conditions de vie aux populations ;
- Développer avec les CTD des politiques de dotation des infrastructures de base telles que l’eau, l’électricité et les structures sanitaires, l’éducation de qualité ;
- Recenser les terrains non occupés et facilement aménageables afin de désengorger les villes et ainsi limiter l’insécurité, la trop forte concentration des personnes, chose entraînant des répercussions directes sur le développement.
- La refonte du régime foncier;
- Organiser les états généraux du logement et de l’habitat dans notre pays afin de prendre les bonnes décisions.
- Instaurer des réformes financières obligeant les banques à soutenir l’habitat et les questions de logement, en octroyant des prêts à l’habitat aux populations camerounaises même à faibles revenus.
- Créer une banque de l’habitat pour soutenir et accompagner des programmes de logement sociaux promus par l’ensemble des acteurs du secteur ;
- Créer un office national du logement social et d’un fonds national chargé d’accompagner les promoteurs des programmes de logements sociaux à toutes les étapes du processus à savoir définition des priorités, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation. Le fonds national de l’habitat sera alimenté entre autres par des ressources issues de la remise de la dette, les taxes sur les matériaux de construction et de grandes exploitations industrielles.
- Soutenir et accompagner la mise en place des unités de production des matériaux de construction, des unités de construction en matériaux locaux, des centrales d’achat pour faciliter la gestion durable des programmes locaux de construction et de mobilisation des ressources nécessaires ;
- Développement d’une éducation à l’usage des matériaux locaux dans la construction des logements dans certaines aires géographiques.
- Améliorer les capacités de maîtrise d’ouvrage du CTD afin qu’elles puissent mieux conduire des processus de planification et d’aménagement des territoires intégrant l’amélioration de l’habitat, l’octroi des parcelles et de la constitution des réserves foncières destinées aux programmes des logements sociaux;
- Soutenir et accompagner la mise en place des mutuelles et coopératives d’habitat au niveau des villages, quartier, commune pour faciliter l’accès aux travailleurs au logement décent;
- La société civile camerounaise sera mise à contribution pour l’organisation des états généraux de l’éducation dont les résultats permettront de prendre des options légitimes et inclusives pour une véritable politique de logement. Ceux-ci se tiendront dès la première année du mandat.
- Inclusion des personnes handicapées.
- Faciliter l’accès à la carte d’invalidité à tous les milieux de vie et promouvoir l’accès aux services de base.
- Allocation pour l’acquisition de matériel d’aide à la mobilité des personnes handicapées.
- Assurer l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Inclusion des personnes handicapées
- Faciliter l’accès à la carte d’individualité à tous les milieux de vie et promouvoir l’accès aux services de base.
- Allocation pour l’acquisition de matériel d’aide à la mobilité des personnes handicapées.
- Assurer l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Souveraineté politique et institutionnelle
- Réforme institutionnelle et gouvernance : Organisation d’un référendum en 2026 pour une nouvelle constitution
- Offre gratuite des actes de naissance et des cartes nationales d’identité les trois premiers mois du mandat
- Lutte contre la corruption (Mise en place d’institutions fortes comme l’Agence nationale de la lutte contre la corruption au Cameroun qui aura les compétences de toutes les structures existantes actuelles ; Amélioration des conditions de vie et de travail des agents publics).
Souveraineté économique et industrielle
- Sortir du Franc CFA et créer une monnaie nationale
- Développer une industrie locale forte afin de réduire la dépendance aux importations
- Maîtriser les ressources naturelles
- Créer une raffinerie d’or à l’Est pour créer de la réserve monétaire.
- Développer un cadre plus incitatif à la diaspora comme acteur de la vie économique
- Financer à travers quatre grandes sources à savoir les capacités de financement, les épargnes des ménages, les banques d’investissements et la création monétaire.
- Créer les conditions propices à l’attractivité de la destination Cameroun.
Souveraineté énergétique et écologique : énergie renouvelable, lutte contre la pollution, agriculture durable
- Création de deux nouvelles raffineries à l’extrême-nord et dans le Sud-Ouest afin de réduire le coût du pétrole et du carburant et produire le bitume pour goudronner les routes.
- Offre énergétique à partir des énergies renouvelables: thermique; solaire ; photovoltaïque; énergie éolienne; énergie géothermique; énergie d’origine marine; énergie biomasse; et eau (énergie hydraulique transformée en énergie mécanique puis en énergie électrique).
- Développement de grandes centrales hydroélectriques qui seront réservées à la production industrielle.
- Développement des petites centrales pour la consommation domestique et la petite activité industrielle au niveau local.
- Protection et surveillance des ressources en eau.
Souveraineté sanitaire et médicinale : soins accessibles, hôpitaux rénovés, prévention renforcée
- Revoir les accords avec l’OMS sur l’usage de notre pharmacopée.
- Développer la sécurité alimentaire.
- Renforcer les budgets des unités de recherche dans les universités et instituts
- Systématiser la disponibilité des statistiques médicales et épidémiologiques. Toute une direction chargée de la statistique médicale sera créée au ministère chargé de la statistique.
- Renforcer et développer la médecine communautaire à savoir scolaire, universitaire, militaire, agricole, forestière, minière, industrielle, culturelle, mutuels de santé, etc.
- Institutionnaliser la médecine traditionnelle.
- Créer les conditions d’accès à l’égalité d’accès aux soins des Camerounais et Camerounaises sur toute l’étendue du territoire.
- Créer des laboratoires d’analyse médicale performant et capable d’adresser toutes les situations.
Renforcement de la sécurité : lutte contre l’insécurité, réforme des forces de défense et de sécurité
- Viabiliser les frontières à travers le développement économique et social des frontières du Cameroun
- Créer un institut de recherche sur la sécurité.
- Faire de chaque citoyen un policier.
- Améliorer les conditions de vie et de travail des agents publics de sécurité et de défense.
Diplomatie & diaspora comme leviers de souveraineté : deux entités incontournables de la réussite du programme
- La politique économique induit la politique de l’emploi, accorde une part importante à l’investissement étranger. Une implication qui n’est possible que par un dynamisme offensif de la politique diplomatique.
- Ouverture des ambassades dans tous les pays comme s’inscrivant dans le développement de la société. Les ambassades seront dotées d’un personnel particulier appelé les agents économiques et lobbyistes qui auront pour mission de servir d’intelligence économique. Leurs missions seront de scruter, prospecter, convaincre les investisseurs étrangers à venir investir au Cameroun dans les secteurs de production identifiés et nouveaux.
- Une conférence des ambassadeurs se tiendra tous les deux ans pour offrir aux acteurs des institutions diplomatiques du Cameroun à l’étranger et sur le territoire de procéder à l’évaluation de la diplomatie camerounaise.
- Une conférence tripartite entre le gouvernement, les CTD et la diaspora se tiendra tous les deux ans au Cameroun.
